Mis à jour : 17 Sept 2023 / 3210 mots
Janvier 2019
Un article que j’écris petit à petit, au fil du temps, au gré de l’intégration de mon expérience.
Sans doute le sujet le plus beau, profond et complexe que je puisse aborder en ce qui concerne l’autonomie, l’intelligence émotionnelle et relationnelle.
Pré En Bulle
Je suis heureux… même en ayant un sommeil anarchique ; même en ne mangeant pas équilibré ; même sans être totalement congruent ; même en continuant de répéter certains schémas comportementaux de l’enfance ; même en ressentant parfois frustration, culpabilité et regret…
Je suis heureux… car de plus en plus amoureux d’autrui.
Heureux d’être conscient de cette barrière s’estompant entre le dedans et le dehors.
Heureux d’avoir moins peur, plus confiance de montrer mes faiblesses, mon côté atypique, candide et vulnérable… de voir, d’accepter voire d’apprécier ces facettes chez l’autre.
Rien ne sert de porter un beau masque social, il suffit de s’écouter… juste un peu.
Les rêv’utop’idéaux sont les 1ers pas créant des réalités.
Être heureux m’apparaît, en cet instant, tenir au rapprochement, à la symbiose de ce qui est imaginé-passé-futur… avec le réel-présent.
Être en relation
J’aime la lenteur et la pudeur dans la construction d’une relation.
Parfois la lenteur me déstabilise, car elle peut aussi laisser la place aux pensées conditionnées.
Pourtant, quand j’arrive à transformer ces moments de doutes, une libre et légère sensation s’installe.
Du contrôle au lâcher prise… au savoir perdre le contrôle.
Février 2019
De la Possession à la Compersion
« Je ne veux plus être jaloux, mais heureux de voir la personne que j’aime être heureuse avec une autre personne »…
Tellement de concepts à développer davantage :
1* Jalousie / Possession : Qu’est-ce qu’il y a derrière ces mots ? Quels ressentis / vérités révèlent-ils ?
2* Être amoureux : Qu’est-ce que ça signifie ? Y a t’il une différence entre relation amoureuse / amicale / familiale / … ?
3* Compersion : Est-ce que ce sentiment (être heureux de voir une personne aimée aimer une autre personne) peut être naturel / immuable / inné / acquis ?
» Je rêvais d’un grand château où je pourrais enfermer tout ce que j’aime dans cent mille tours me dit-il en me faisant un clin d’œil.
Mais ces choses ne survivent pas à la captivité. J’aurai appris la leçon pour la prochaine vie. Maintenant, excuse-moi, mais je dois continuer ma course contre le temps. «
Extrait du livre d’une âmie…
Avril 2019
L’Être à Soi
Ma plus grande peur est d’être pleinement vivant.
De cette peur naît la déconnexion, encore et encore.
Heureusement et Naturellement, l’envie… confondue avec le besoin, me ramène à la connexion… Connexion à l’Autre, à Moi, au Monde.
Je me déconnecte, et entre dans la misanthropie et la paranoïa mondaine, lorsque je n’ai pas réussi à associer ce que je vis à l’intérieur et ce qui se passe à l’extérieur.
L’extérieur peut être un regard, une intention, un vieil ami, une nouvelle amie, un parent, une mère, une sœur, un père, un-e inconnu-e, un ersatz… il n’y a que le temps, l’attention, les moments partagés, qui changent la forme de cet extérieur…
L’intérieur, lui, est constitué de tout son vécu, l’interprétation du monde qu’il aura bien voulu, plus ou moins avec conscience, assembler pour se créer sa vision du monde.
Ma vision du monde, je la remets en question, pas assez parfois, trop souvent d’autres fois.
De là naissent en moi quelques contradictions, dichotomies, incongruences… je m’en accommode avec le temps, grâce au temps, au présent, à ce précieux instant.
Je ferai tout mon possible pour ne jamais m’accommoder de l’ingratitude et de la méfiance jaillissantes de je-ne-sais-où envers ces êtres qui jalonnent mon existence…
Je ferai tout ce que est possible pour chérir, rester humble, à l’écoute de ce qui vit en ces autres qui m’ont construits, autant par le toucher, la parole, le regard, l’amour, le sourire, … l’ÂmOur = Our Âme = Notre Âme donc 🙂
… Être pleinement vivant, ce n’est pas brûler la chandelle par l’apport massif de divertissements pascaliens ou de stimulations sensorielles via certains produits… et encore l’issue pourrait être heureuse (je pense que tant que les limites des ressources du corps ne sont pas franchies ça peut bien se passer).
Par contre s’il y a excès en fréquence et/ou en concentration, la compréhension et l’aptitude à interagir avec les choses de la vie pourraient être amoindries.
… Être pleinement vivant, ça serait exprimer, sortir de l’intérieur, le rendre visible, tout ce qui aurait comme intention de donner encore plus de vie… de recevoir plus de vie…
Plus de vie voulant dire peindre une fresque comm-une, chaque être s’exprimant sur le tableau de notre maison commune.
… Au delà de ces mots pompeux, ce que je fais maintenant pour être pleinement présent et vivant est d’écrire cet enchaînement de lettres agencées pour former des mots puis des phrases servant à représenter mes pensées et ressentis dans le but d’être lu et apporter plus de compréhension à moi-même… à d’autres moi… en facilitant l’intégration d’un «nouvel» état, serein et confiant. De l’écriture à l’autonomie.
Avec la conscience que chaque être est capable d’exprimer ceci, et que tout ceci fait partie d’un cycle en perpétuel mouvement, recommencement…
En Transition
Voilà, je cherche encore à comprendre comment être en bonne relation avec le monde qui m’entoure.
Sur la forme / l’apparence j’ai l’impression d’être plus adapté, et en même temps dans le fond je sens que ça reste compliqué.
Mes ressentis restent mitigés, notamment quand je prends conscience qu’avec les autres les interactions pourraient être plus sincères, plus pérennes.
Et j’ai donc envie de me diriger vers plus d’empathie, d’écoute, d’authenticité pour aller au-delà des codes et des habitudes.
Une nouvelle étape à franchir, après celle de l’autonomie matérielle… la relation à soi et à l’autre, la connaissance de soi et de l’autre.
Une étape qui est sûrement l’affaire d’une vie, avec des hauts et des bas…
J’en parlerai avec plus de clarté au fil de mon intégration 😉
Août 2019
Être Sain Sert
Depuis 2018, j’ai vécu des relations amoureuses atypiques, entre polyamour et anarchie relationnelle (je n’aime guère ces étiquettes mais elles permettent de simplifier mes écrits).
Je dis « atypiques » car ça sort du cadre normal et dominant de la culture occidentale… en même temps je m’aperçois que de plus en plus de personnes autour de moi tendent à bouleverser et requestionner ce cadre, notamment les « jeunes »…
Vivant d’autres formes de relations amoureuses, je constate que je ne suis pas pleinement satisfait… Pourquoi ?
Il y a quelque part l’idée de fonder une famille… est-ce pour moi ?
Je cherche encore à être en bonne relation avec moi-même, à être sécure, serein, équilibré. Si je l’étais je ne me poserais pas toutes ces questions.
Voilà la dernière vidéo à ce sujet que j’ai regardé, simple et pertinente :
Je sens que chacune de mes relations : à Moi, à ma Famille, à mes Ami.e.s, à mes Amours, aux Collectifs, à l’Inconnu.e, à la Nature, à la Société, au Monde, à l’Univers… toutes sont intimement intriquées et en relation les unes avec les autres et que j’évolue un peu dans chacune d’elles aléatoirement (contrairement à ce que j’ai vu de la pyramide de Maslow qui dit qu’on passe d’un besoin plus élevé après avoir comblé le précédent) selon un rythme qui m’échappe encore.
Bref je tente encore de définir ce que je suis et comment être au monde, chose qui, selon comment je me positionne, m’apparaît tantôt pesant, tantôt gracieux, tantôt neutre.
Où est-ce que ça va me mener d’être sincère ?
Octobre 2019
Une Histoire Sans Feinte
Mes pensées et évolutions de ces derniers mois, en vrai vrac :
* L’anarchie relationnelle et sa définition de l’amour et des relations me plaît.
En même temps je pense important de dépasser ce concept, de le voir comme une transition pour signifier le besoin de me défaire des codes sociaux limitants.
Et finalement ça m’apparaît très simple d’être dans l’anarchie relationnelle en se dépouillant des codes sociaux pour revenir à cet état candide de l’enfant… sur la voie du milieu ?
* La spirale dynamique me donne une meilleure représentation dans l’évolution de ma compréhension du monde que celle de la pyramide de Maslow.
* J’observe que ce comportement « attraction répulsion », que l’on traduit populairement par cette expression « Suis-moi je te fuis, Fuis-moi je te suis », est de moins en moins présent dans mon être… qui se stabilise avec de moins en moins de passage de la « dépression à la passion », les pics émotionnels s’adoucissent.
J’entends certain-e-s dire que c’est dommage de se priver de cette passion enivrante… et pourtant mon observation & expérience interne m’ont amené à cette constatation : le « très haut » suit et précède le « très bas ».
Il se peut que je vive un « très haut » avec conscience et lucidité, pour adoucir l’atterrissage.
Il se peut aussi que je fasse un pas de côté pour voir la verticalité à l’horizontal.
* Bref j’intègre le détachement, la non attente vis à vis de mes relations, tout en restant conscient que certaines me sont plus importantes / chères selon le moment et mes besoins intellectuels, intimes, sexuels, sentimentaux, physiques, superficiels, spirituels, …
* Plus que le phénomène d’attraction / répulsion, je vois celui de donneur / receveur…
Je distingue deux états :
– état harmonieux / équilibré
Les rôles de donneur et receveur s’alternent, la relation peut durablement s’installer. Réciprocité, équilibre, rapprochement.
– état disharmonieux / déséquilibré
Chacun garde sa position et préfère rester dans cette réalité où il y a distinction marquée entre le niveau où je suis et celui où tu es.
* Autre chose que j’observe souvent dans les interactions : la personnalité paranoïaque (ça me fait pensé à Human Traffic. Film de 1999).
Je vois des gens se justifier, expliquer leur comportement afin de ne pas être rejeté.
Je le vois car j’y suis passé, et d’en sortir tranquillement (par un travail sur moi, en accordant au mieux mes pensées-paroles-actes, toltèquement ou pas) me fait sentir serein, dans l’acceptation du chaos qui se réveille parfois dedans, pour enfin se réharmoniser.
* Et cette dernière observation est directement liée avec celle du stress, cette maladie qui use et déconnecte.
Connaître mes limites, mes besoins, me détourne chaque jour un peu plus du stress.
Novembre 2019
Migration Neuronale
Je m’évertue à équilibrer et faire communiquer mes 3 cerveaux : celui de la Tête, celui du Cœur et celui du Ventre.
Après une méditation, j’ai ressenti l’évidence de donner à mon mental, mes émotions et mon corps la même importance, de combiner leurs pouvoirs naturels pour donner à la vie qui m’anime son réel potentiel d’expression grâce à la conscience se diffusant dans ces 3 sphères.
Pour être heureux comme seul objectif.
Pour partager ce bonheur avec autrui en accord avec mon environnement.
Amour Confiance Liberté
Suite à la lecture de Neill « La liberté, pas l’anarchie », je me suis demandé récemment ce que j’aurais été / fait si j’avais eu une enfance plus équilibrée / sécure…
Puis j’ai regardé ces films documentaires : Human, Être et Devenir, Les Glaneurs et la Glaneuse, Même qu’on naît imbattables…
sans m’attendre à ce qu’ils répondent avec autant de pertinence à ma question.
Je ne saurais jamais ce que je serais devenu si j’avais vécu une enfance totalement libre, pleine d’amour et de confiance ; je comprends juste l’intérêt qu’il y a à prôner de telles choses.
Décembre 2019
Miroirs
*Partenaires de paroles pour partager nos intériorités
Partenaires de corps pour partager nos sensations, avec du temps et de l’attention.
Je n’ai ce privilège qu’avec très peu de personnes, quelques âmes proches, et moi… parfois avec des animaux, ou des plantes, ou des livres, …
Quel est le but de ces partages avec ces autres moi ?
Mieux me connaître, et mieux comprendre pour mieux m’aimer
Mieux connaître, et mieux comprendre mon environnement pour mieux l’aimer
Mieux connaître, et mieux comprendre les autres pour mieux les aimer
Et pourquoi mieux aimer ?
Parce que c’est le but/sens de la vie ?
D’abord je commence par connaître, comprendre et aimer quelques personnes, puis j’agrandis mon cercle… idem avec tout ce qui vit.
Processus qui peut être entravé si je m’arrête sur l’idée inculquée que je n’en suis pas capable.
Il suffira d’une preuve d’amour pour que le processus de connaissance, de compréhension reprenne.
Une autre entrave serait d’attribuer, avec trop d’importance, l’accès à cette connaissance et amour via quelqu’un.e ou quelque chose d’extérieur de manière trop exclusive / dépendante.
Il me semble que ce que je nomme « entrave » n’est finalement que le processus d’apprentissage naturel procédant par essai – erreur – essai – erreur – essai – compréhension – …
*Quand est-ce que je peux dire que j’ai atteint l’éveil, l’illumination, la libération, le bonheur, la sagesse ?
Quand je partage mon amour, ma compréhension des choses avec le même élan, que ce soit envers moi-même, aux gens que je connais, famille, ami.e.s, et aux gens que je ne connais pas … ?
*Est-il possible que cet éveil se vive simplement, avec un.e partenaire, à plusieurs… sans idolâtrie ?
Je remercie cette chance / opportunité d’avoir du temps et de l’attention à accorder à l’essence de la vie, à donner un sens à ma vie.
Solstice Divers
Dimanche 22 Décembre 2019, les jours vont rallonger…
Mes dernières impressions relationnelles :
– je reçois beaucoup de preuves d’amour que je n’arrive pas toujours à gérer
– je comprends que le/mon bonheur est un chemin vers l’équilibre et l’amour entre le cosmos, la nature, les autres, moi
– savoir savourer la puissance et la douceur
– entre la surface et la profondeur, la superficie et le mystique, la forme et le fond des choses, se trouve la réalité des choses (?)
24 Déc : Réveillons nous bien
Janvier 2020
Vers l’inconnu
À la relecture de cet article écrit durant une année, je sens une évolution, une intégration, délicate.
Il me faudra répéter, repenser, requestionner, renforcer ces nouvelles qualités relationnelles : empathie, écoute, confiance, don, liberté, amour…
Mes interactions avec autrui sont plus fluides, spontanées, dynamiques.
Quel délice d’être conscient de cette évolution.
En même temps, je veux rester vigilant à ne pas m’emballer vers la surestimation.
Me voilà parti pour un nouveau voyage déstructurant mes neurones, ma personnalité, pour trouver l’équilibre entre donner et recevoir.
J’ai l’impression d’être dans une spirale plus grande que moi, débutant aux origines de l’humanité.
Comment me sentir vivant ? En donnant du sens à cette vie, en me connectant à mon corps, ma tête, mon cœur, mes proches, les autres, les êtres vivants, les éléments, …
Février 2021
Yin Yang
Saut quantique de 1 an
J’ai appris et apprends à discerner ce qui différencie les énergies féminine et masculine, en moi, en l’autre.
Que de leur équilibre naît la relation amoureuse.
Je dirais même que le jeu de séduction primordiale à chaque relation amoureuse est une recherche, une observation de l’énergie de l’autre (à l’instar de toute autre relation où la valse du don prend place) avec intensité et désir.
Que j’ai ma responsabilité à comprendre comment fonctionne une relation dès sa conception.
Que faute de modèle « sain, perenne » dans mon entourage, je me réfère à des livres et des échanges à ce sujet avec des ami.e.s.
J’ai compris pourquoi les visage de mes amoureuses changeaient lorsque nous étions dans l’intimité.
J’ai compris pourquoi le temps s’arrêtaient et mon énergie / état intérieur étaient harmonieux, apaisés.
J’ai compris qu’au dessus de la relation amoureuse se trouve la mission de vie, la raison d’être, le rapport au monde, au cosmos…
Que ma raison d’être est de donner.
Octobre 2022
Retour
Saut quantique de 1 an et demi
Ces deux dernières années ont été très enrichissantes niveau compréhension de la relation, amoureuse notamment.
J’ai eu 2 relations qui ont duré 6 mois chacune, et m’ont montré qu’entre mes idéaux et ma réalité, il y avait un joli canyon.
J’ai lu des livres parlant de l’énergie masculine / féminine, de ce qui se joue dans une relation homme / femme, ce qu’un homme doit être pour démarrer, entretenir et perdurer une relation amoureuse.
Parmi ces livres il y a eu The way of the superior man de David Deida, How to be a 3 % man de Corey Wayne, L’art d’aimer d’Erich Fromm, Mars et Vénus se rencontrent de John Gray et The rational male de Rollo Tomassi (en cours de lecture)… ce qui revient à travers tous ces livres (écrits par des hommes blancs américains) est qu’aimer c’est donner, jusque là pas d’objection. Une autre idée qui est latente est que :
– l’énergie masculine (par extension l’homme) apporte une ligne directrice, la direction, la puissance, la prise de décision, vit d’abord avec son intellect puis ses émotions, c’est un élastique.
– l’énergie féminine, elle, reçoit, accueille, vit d’abord avec ses émotions puis son intellect, c’est une vague.
Chacune a son rythme, et pour qu’une relation débute et évolue heureusement il est bon d’avoir connaissance de ces rythmes, aussi bien chez soi que chez l’autre.
Parfois ils parlent de stratégies, étape par étape pour que la relation et l’amour in fine se consolident.
J’ai pu expérimenté cela, et j’ai vu mon énergie et mon attachement changer vers quelque chose que je pourrais qualifier de plus sain, qui rend moins nécessiteux, moins pour combler un vide, plus pour cocréer.
Je constate que dès le départ il me faut savoir où je vais, et affirmer ce choix. Si j’ai une envie profonde de créer une famille, et que celle qui m’attire a déjà un partenaire ou des enfants et ne veut/peut plus en avoir, cela va forcément jouer sur une impasse, mon engagement ne sera pas complet… c’est ce qu’il s’est passé avec mes dernières relations, avec toutes en fait.
Mais je n’ai pas de regret, j’ai beaucoup de gratitude d’avoir vécu ce que j’ai vécu avec chacune d’entre elle.
J’ai appris, à me connaître, à connaître l’autre, et j’apprendrais encore, pour affiner et vivre ce dont j’ai besoin.
Tantra
Durant l’année 2021/2022, j’ai participé à 6 stages tantra… je ne vais pas décrire en détails ce que j’y ai vécu, en tout cas pour le moment, car pour que ce soit bien compris, et non mal interprété, il me faudrait partager précisément chaque stage pour faire ressentir l’évolution intérieure qui amène à des situations extra-ordinaires.
J’y ai pu ressentir la transcendance d’être pleinement parmi les autres. Je me souviens de ces danses où j’oubliais de penser, et étais comme un animal en transe, puissant.
J’ai pu toucher et reconnaître le masculin en moi, cette énergie que je ne cesse d’ancrer et de découvrir.
Dans ces stages, j’y ai appris le consentement, dire non avec respect, exprimer mes envies sans peur de la réponse de l’autre, entrer en contact par les 5 sens avec l’autre…
Ça m’a ouvert de nouvelles voies pour relationner avec le monde. Une voie complémentaire à celle de la méditation, même si parfois j’ai du mal à faire cohabiter tout cela.
Il arrivera encore que d’autres réalités viennent chambouler ces expériences, remettant en questions mes croyances, ce que je crois être vrai… comme ces lectures – Idées pour retarder la fin du monde d’Ailton Krenak et Tantra, la Voie de l’Acceptation par Osho – ou ces vidéos – Exterminez toutes ces brutes de Raoul Peck et À la rencontre du maître ZEN Taishen Deshimaru – où la vision occidentale est renversée, où d’autres concepts me prennent aux tripes, comme une évidence, comme une autre pilule bleue, rouge, verte, arc-en-ciel…
Voilà, j’aspire à être ma voix intérieure, en intégrant ces nouvelles connaissances, en faisant la part des choses entre ce qui me correspond ou pas, via la réalité de chaque instant. Je le souhaite à chacun et chacune.