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Poésies de Vie

  • par

Recueil de poèmes

La Muse Ailée

Je mime et m’amuse, et les notes s’accordent
À la cime de la dune elle s’envole en vibrant
Voici son destin, sans accroche à la horde,
Chaque connexion est à savourer dans l’instant,
Quel bel enseignement… exemplaire.
Elle se joue des codes et des cordes dans l’air
Pour évoluer sans relâche, pour philosopher
Pour que la folie et la sagesse soient réunifiées,
Même muselées ; son message se diffuse sans peine.
J’aime m’harmoniser avec sa musique… si reine.


La Roue Soeur

Elle roule sa bosse, nuit et jour
Elle ne feigne pas au labour
Pour écouter les messages
Chaque instant est une occaz
Pour sortir l’être de sa cage


La Fourmilière et l’Homme

Un homme, d’une fierté inébranlable,
S’assit, sans égard, sur un dôme de sable ;
Il s’agissait d’une simple fourmilière.
Plusieurs fourmis s’avancèrent,
Le prièrent de s’en aller
Car sur leur demeure il était.
L’homme hautain, répondit qu’il n’en ferait rien.
Les fourmis le menacèrent ; fi, mais en vain.
D’un seul pas, de l’aide elles allèrent chercher.
L’homme, serein, les regardait partir au loin ;
Puis soudain, il vit des insectes par milliers,
Et il détala comme un moins que rien.
Sans nul doute l’Homme apparait comme fort,
Une qualité qui apporte bien des torts.
Pourtant rien est de plus puissant et de plus pur
Que la connivence de la Nature.

Écrit en 2004


Raconte Moi Ta Vie

Raconte moi ta vie
Comprendre c’est aimer
Raconte moi ta vie
Je veux savoir qui tu es
Pour aimer à l’infini
Il suffit de nous dévoiler
Racontons nous nos vies
Pour nous connaître par cœur
Racontons nous nos vies
Et nous n’aurons plus jamais peur
Famille ami-es amour
Tous les jours et tout autour
Racontons nous nos vies
Je suis sûr qu’elles se ressemblent
Du Tout nous sommes Parties
Nous y revenons ensemble


Somewhere Over The Insomnia

Sans débat il se dit
Qu’elle vit des hauts bonds
Sans renne. Beauté éternelle
Ce Soleil qu’elle vise avec élan
Pour toucher le coruscant
Sans fard avec ses ailes
Elle sait trouver sa maison
À chaque coing de rue cueilli
Sans savoir où aller
Il s’essaie à exprimer
Que ça dépote,
Qu’il a les crocs
Assis les pieds joints.
Croisant leurs chemins,
Ils sauront assez tôt,
Sans croix aux bottes,
Leurs destins les allier.
L’art, c’est voir ces faces et,
Cent jeux de rôles,
Savoir perdre le contrôle…


Par l’ami

Parler, pour dire quoi ? À qui ?
Suite de ma réflexion de cette nuit.
Pour être ami, à mi chemin
Entre le donneur et le receveur
Pour aller au-delà de cette petite peur
Et simplement se sentir bien.
Connecté à mes sentiments
C’est toujours le bon moment
Pour développer ma saine empathie
Et comprendre ce que vit autrui.
Ainsi la confiance en la vie grandit
Comme cette famille bénie oui oui.


Un jour de Mai 2019

Elle marche à grands pas arpentant
Mer et Terre au gré du moment présent
Autour d’elle, ses vibrations se ressentent
Avec puissance et douceur, avec joie et sans peur
Colportant ses découvertes guidées avec le cœur


L’Essence

De son énergie rayonne la puissance
Sentimentalement, elle agit avec conscience
Grâce à son idéal elle rassemble.
Pourtant si fragile et vulnérable
Elle côtoie abysses et cimes
Sans que le temps ne l’abîme.


Sur le pont tout s’éclaire
Prendre de la hauteur
Allumer la flamme du coeur
Jouer avec la nature, le beau
Faire le grand saut…
Comme les deux lutins
De mille idées neuves en fin.

2019 EnFin

Île aux Nacres

Elle suit le flot,
puis débarque de nouveau
Sur cette île aux nacres,
dont elle en fait le sacre.
Jouer de son instrument,
pour que l’énergie soit en mouvement,
Est son plus bel art…
à travers vents et foires.
La vie ne vaut d’être vécu sans amour,
ce vers a été écrit pour elle, merci Gainsbourg.
Sous ses airs de tigresse
s’épanouit une vive sagesse
Qu’elle déploie avec passion,
qu’elle rayonne en chansons.

Nico’s HeArt

« Tout comme un magicien s’efforce
De laisser sa création prendre son autonomie,
Sachant par avance quelle est la nature de sa création,
Il ne manifeste aucun attachement à son égard.
De même, les trois domaines sont comme une illusion,
Ce que Bouddha le sage savait
Depuis fort longtemps avant de connaître les êtres de ce monde
Et d’entreprendre de les aider. »
Sutra

Je file au sofa
Avec mes piques tête en l’air
Je n’aspire plus à être un bout d’arien
Ni même un taureau dans un gant d’ivoire.
Ce n’est que la réalité.
Ces icônes veillent encore
Je les sens
Avec ces piqûres de rappel sur l’humanité
Il leur suffit de leur demander la direction.
Juste un être humain qui veut se mouvoir dans le sens de la vie.
S’émouvoir de l’essence du merci.


Dunou, la Chimère

Présente à l’origine du monde
Elle prend place dans chaque être humain.
Aucune échappatoire, elle dirige notre destin.
Elle n’est pourtant pas immonde,
Parfois dans ces plus beaux apparats,
Parfois revêtant des appâts rances.
Pêcheurs, marcheurs, voleurs rentrant dans sa danse.
Je deviens sans abri. Sans toi. Sans moi.
Existe t-il une autre croyance, un nouveau paradigme
Qui pourrait me montrer une vérité plus sublime ?
J’ai cherché, fermement, inconsciemment, sur terre, en mer
Ami root, vers la racine, avant père et mère.
Pas de doute, je commence à creuser mon trou,
Voilà où m’emmènera la chimère du Nous.


Je Sens Venir le Présent

Il y en a tellement, inscrits à jamais
Contre ma volonté, et avec mon accord.
Un jour je les choisirais, ce que je graverais.
Je les sublimerais ce qui ont forcé mon corps.
Sans eux je ne suis rien d’humain
Avec eux parfois je suis trop plein.
Les comprendre, les aimer, les donner
Par amour. Par don. Par amitié
Car il n’y a que ce que l’on a mis, ensemble,
Qui restera dans le marbre humble.
Sinon « je » meurt. Lazare meurt au pire.
Je sens venir l’hasard des souvenirs.


RimBow

Tout lâcher, dépouiller, alléger
Pour revenir à l’essentiel
Ensemble sous l’arc-en-ciel
Le feu allume nos soirées
Captivantes avec sa musique imagée
La tête et le cœur connectés
… Je l’ai enlacée …
Puis elle m’a demandé
… Qui tu es ?! …
Une partie de l’humanité
Qui prend conscience de son pouvoir
Pour l’utiliser à bon escient sans fard

Sans fardeau je touche l’équilibre
Sur un radeau glissant sur l’eau libre


Âmes Heureuses

Elles changent de visages, quand elles sont amoureuses
Le temps n’a plus d’âge sur leurs lèvres rieuses.
Peu ont découvert le mystère
De la vraie beauté qui est derrière
Ces yeux, cette voix, cette main, ces sens
Reflétant la nature de la conscience.
Elles sont heureuses, ces âmes. Révolutionnaires par essence, elles s’enflamment pour renaître sans faim… elles n’ont faim que d’amour pour seules armes.
Adieu la patrie, les guerres, les larmes.
Bienvenu au présent… et puis ?… rien.


Juste avant l’éclosion

Mi graine, mirage, ami.e au dessein profond
Il y a des signes, des cartes aux racles qui donnent le ton.
Il y a celle qui parle avec le corazón
Il y a celui qui vibre ses mots comme personne.
Pourquoi je me tais ?
Mon cœur veut se connecter
Il est là, toujours présent,
L’essentiel peut enfin être exprimé
Les mots sortent comme les sentiments
Sans forcer, ils se laissent aller dans le vent
Dans l’univers et ses multiples contrées
Pour un jour, pour toujours, avec humour et amour.
Juste avant l’éclosion la graine est appelée par le Soleil. Elle dessine son dessein avec le cœur et raisonne. Elle vibre de tout son corps. Elle exprime sa puissance d’être et chante la vie.


Fifa 7/3/21

Un être qui se dandine
Tu pars vers l’autre contrée divine
En me rappelant que la vie est fragile
Précieuse, impermanente, éphémère.
Tu me rappelles que même avec des blessures
On peut être aimé. Tu étais en effet mère…
Quelle responsabilité celle d’un être cher
… petite morsure…
Dis-moi, pars-tu tranquille ?
Avec Cœur, on l’espère


Coloriés
Les neurones papillonnent dans l’univers et découvrent la réalité derrière.
Couche après couche se rapproche le présent, pur moment, sans artifice.
À chaque respiration s’immisce la vérité sans jugement.
Ne reste plus que la conscience.
Que faire de cet apprentissage ?
Le partager à tout ce qui vit, à tout âge.
Merci d’être, merci de porter la vie.


Goodbye & Hello… Aurevoir La Fée Nadou. Merci à ton temple, ton cimetière, ta nature, tes délices et tes douceurs. Merci à ta boule à 1000 et une facettes qui trône au bout du parking. Elle m’a rappelé encore une fois que toutes les parties du moi peuvent s’exprimer… miroirs, lumières, soleil, lune, ombre et nuit noire, toutes ont leur place et forme ma boule, mon être…
Être ou par’être, être et ne pas être ; le chemin continue de montrer ses virages, sans détour…

Merci à cette sacrée puissance d’exister.
de la mort à l’amor, il suffit d’un pas…
ou pas… est-ce la même chose ?

Merci aux 26 âmes qui ont fait ce bout de chemin avec  la mienne.
Merci êtres autantriques
Âmours authentiques


Jolie
Je te trouve à la fois puissante, belle et fragile
Belle en dedans, belle en dehors
Une grande âme dans un petit corps
La vision claire, la parole d’or
À peine perceptible une flamme vacille
Pour n’exprimer que ce qui est vivant
Avec courage, sans détour, élégant
Miroir, tu m’inspires la fraîcheur
Pour de tout cœur donner le meilleur.


Magicien Dose

J’ose déployer mes rayons pour les lier aux tiens. Je ne compte plus sur mes biens, le lien est fort, le Comté bon. Sans frein ni fin, tout est depuis l’impermanente création.
Massage neuronal sur tirage divin, petite rage qui va et vient. Les mains huileuses d’amour volent sans détour au dessus des cellules souveraines.
Elles se rencontrent sur un damier qui voient passer des pièces entre mêlées… Intentions dévoilées.
Rivière fractale sur ce visage d’ombre et de lumière, tableau sur fond de chaux éclairé par les jumelles.


7 ans à la Ferme
Gratitude à l’Haricot magique
Qui m’a accueillit, et que Jack cueille
Pour créer un oasis, entre ciment et belle étoile
L’écologie m’a guidé
L’autonomie m’a dépassé
L’interdépendance m’a sauvé
L’amour m’a sublimé
Merci à chaque un.e, miroir croisé
Rencontre d’un jour, de toujours.
Je n’oublie pas que rien n’est acquis
Que la roue tourne le tourbillon de la vie
7 ans de métamorphose individuelle et collective
Cette vie parmi tant d’autres
Comme un paradis sans apôtre.
Autour du feu s’envole les notes
Au delà des mots, sentir battre nos cœurs m’enivrent


Jusqu’au dernier souffle…

J’ai eu le privilège de voir ton dernier souffle, suivi de ta dernière larme. Papa tu as quitté ton corps, et maintenant que se passe-t-il ? Pour toi, pour moi, pour nous tous, pour tout ce qui est ? Me reste-t-il que des souvenirs ? Ou est-ce une opportunité de plus d’être présent, un cadeau de la vie ?! Je suis chamboulé d’imaginer que des milliards d’être depuis des temps immémoriaux ont vécu la mort, ont assisté à la mort, ont continué de vivre après la mort…

Sagesses de vie empirique

Vipassana m’a appris à ne faire qu’observer ce qui est, et se libérer de toutes les souffrances sans s’y attacher.
Le Tantra m’a appris à me connecter à ce qui vit en dedans, dans l’âme, les yeux, le cœur, à apprécier la sensation telle qu’elle est.
On m’a dit de choisir l’un ou l’autre, mais je n’y arrive pas, au fond j’y vois une complémentarité vitale… en quête de vision peut-être que je saurais… ou pas.

Merci Élodie d’avoir fait disparaître la serrure, la porte reste ouverte pour toujours, et même si je m’en éloigne, je la vois, il se peut même que la porte s’envole, et la séparation n’est plus. Merci pour tous ces instants de vie partagée avec chac’un et chac’une, avec tout. Je suis reconnaissant d’apprendre à vivre, je suis heureux d’apprendre à mourir. On m’a souvent dit : « profite, la vie est courte » je n’y crois pas, car si je me connecte, un instant est intemporel.

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