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Être écolo, Être heureux… Pourquoi choisir ?

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Mis à jour : 27 Avril 2021 / 1703 mots

Je me suis posé cette question récemment : un mode de vie écologique rend-il plus heureux ?

Puis d’autres questions sont venues : qu’est-ce qu’il y a derrière les valeurs écologiques, et comment le bonheur personnel peut s’allier à l’écologie ?

Répondre à ces interrogations me permet (et à toi aussi je l’espère) d’apporter un regard nouveau et plus ouvert sur la façon d’aborder le monde, de donner encore plus de sens au quotidien.

J’espère vraiment que ça t’apportera quelque chose de positif, comme cela m’a apporté.

1. Je vais parler Écologie
2. Je vais parler Bonheur (ou presque)
3. Je vais parler Matrice
4. Je vais parler Expériences


1. L’Écologie

Parfois synonyme d’austérité, parfois de nécessité.
Parfois une chimère, parfois une évidence vitale.

Partons de la base.

Étymologiquement, écologie est construit sur le grec οἶκος / oîkos (« maison, habitat ») et λόγος / lógos (« discours ») : c’est la science de l’habitat, qui étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu.
Par milieu on peut donc entendre maison, communauté, environnement, planète Terre…

Choisir le référentiel, entre la maison et la planète, va complètement changer la manière d’agir, d’être, de faire.

Par exemple, je peux penser à bien entretenir ma maison qu’importe la manière.

Ou je peux y penser en prenant conscience que l’eau potable n’est pas une ressource inépuisable, que les produits ménagers ne sont pas sans conséquence pour l’environnement même s’ils sont épurés ; que l’électricité et le gaz sont produits loin du bouton que je pousse, à partir de ressources limitées générant des déchets complexes… ok ! j’arrête là.

Si je pense à tout ça et bien d’autres choses, et bien je peux choisir :

1ère option : je continue de faire sans me soucier de ce qui se passe derrière mes actes, avec mes raisons qui me sont propres.

2nde option : je me sens responsable, à mon échelle, des conséquences sur l’environnement de chaque acte de mon quotidien, et je fais un pacte avec moi-même.
Comme ce que décrit Don Miguel Ruiz avec les accords toltèques.
C’est la même chanson qu’avec les relations, pour qu’elles soient saines et durables il y a quelques principes à respecter, à comprendre.

Pour que je me sente plus connecté à mon milieu (habitat, nature, Terre…), j’ai besoin de m’y intéresser et de comprendre quels sont les effets de mes interactions avec lui.

Choisir la 1ère option, c’est facile.

Choisir la 2nde, c’est facile aussi ; à la différence que tu réfléchiras plus, tu t’informeras sur ce sujet vivant, tu apprendras des tas de choses :

– comment entretenir ton corps (te soigner, te laver, te nourrir) avec des produits naturels (pas issus du pétrole, de la chimie) et savoir que la Terre s’en porte mieux

– comment faire rimer écologie avec économie

– comment rester centré face à tes amis et ta famille qui te poseront des tas de questions et mettront en branle ta cohérence

etc.

« d’un point de vue statistique, aller à l’encontre de la nature (et de son importance statistique) est irrationnel ! Malgré le tapage médiatique financé par les fabricants de pesticides et autres grandes entreprises, il n’existe pas de définition rigoureuse connue de la rationalité qui rende rationnel le rejet de ce qui est  »naturel » – au contraire ! » extrait de Jouer Sa Peau de Nassim Nicholas Taleb.

J’aime beaucoup la façon de communiquer d’Idriss Aberkane et Gunter Pauli sur l’écologie et l’économie. Ils prônent le fait que ce qui est considéré comme un déchet pour la majorité, est considéré comme une ressource super intéressante pour d’autres, avec une plus-value énorme puisqu’un déchet personne n’en veut, et donc ça ne coûte rien en matière première.

Exemple de la Ressourcerie de Nîmes qui répare, réutilise, recycle…


2. Le Bonheur… qu’est-ce que c’est ?

– Avoir une vie pleine de sens, une raison d’être, un « Pourquoi ? »
– Avoir des relations authentiques et profondes.
– Être libre, riche.
– Se sentir connecter à ce qui vit en toi, ici et maintenant.
– Aimer ce que tu fais, faire ce que tu aimes et être dans le Flow.
– Se sentir connecter au Tout.
– Pouvoir s’acheter tout ce dont on a besoin, envie…
J’ai envie de dire : tout ça et + encore !

Perso je ne sais pas donner une définition précise de ce qu’est le bonheur. Tout ça pour ça ! 

Je l’associe à une sensation de satisfaction profonde, de fluidité. Un moment vécu dans la présence.

Passons de cette ébauche de définition générale au sujet de cet article : l’alliance du bonheur et de l’écologie.

En pensant à la conséquence écologique de mes actes, cela m’a donné une certaine discipline, pas tous les jours évidente à appliquer, mais qui sur le long terme donne ses fruits, du sens, de la cohérence. Et le sentiment de respecter le vivant, moi, mes proches et tout ce qui vit invisible à mes yeux.


Tomber dans l’austérité et ne plus être heureux avec cette « conscience écologique » est quelque chose qui peut aussi arriver.

Ça m’est arrivé lorsque j’ai fait mes premiers pas sur ce chemin, je faisais de l’écologie un dogme, une fin en soi.

Alors qu’en la voyant comme un outil pour ouvrir ma compréhension et ma connexion au vivant, je comprends mieux ce qui m’anime et comment le transmettre.

Au final il s’agit simplement d’apprendre, pour comprendre, pour aimer, pour être heureux-se. « mode romantique activé »


3. La Matrice

Bienvenu.e
Ce que je vais te dire maintenant est un rêve, un nouveau paradigme, le fruit de mon imagination, je te le partage.

Tu as le choix à présent entre une planète rouge, et une planète bleue.

Entre continuer à vivre normalement, sans te soucier de l’impact des activités humaines sur la planète.

Et comprendre que chacun de tes actes a un impact, et que tu as le pouvoir de choisir la direction de cet impact.
Un impact écologique, mais également social, sociétal,… spirituel. Aimer sa planète, c’est aimer son prochain.


Oui, si tu mets un pas sur la voie écologique, prépare toi à un voyage dans les quatre directions.
Ça va être intense.
Un monde va s’ouvrir, loin des manuels scolaires et du discours occidental donné dans les médias.
Se déconditionner pour se reconditionner, par un apprenti.sage personnel choisi.

La bonne nouvelle : de plus en plus d’humains empruntent cette voie.

Comme souvent dans tout nouvel apprentissage, il y aura sûrement des moments clés. Emprunt d’exaltation. De doute. De démotivation. De joie. De satisfaction.

Chaque pas de plus t’amènera vers la simplicité, vers une meilleure connaissance de toi, et bien plus encore.

Il ne s’agira pas seulement de prendre le bus plutôt que la voiture.
Il s’agira de laisser tomber le masque.
Il s’agira de sourire et d’embrasser tes peurs.
De comprendre que tout a déjà été vécu depuis le début de l’humanité… L’Odyssée de l’Espèce.
Tu plongeras dans l’éternel cycle. Tu verras l’impermanence aussi.

Bien sûr tu n’es pas un.e saint.e, juste un être humain avec ses blessures et ses forces.
Parfois tout rose, parfois tout morose.

Tu gagneras en cohérence, en sentiment de connexion, d’intégrité, en respect, compréhension, tu feras des économies aussi.

Je vois l’écologie comme un formidable levier, qui peut unir l’humanité, comme la musique, les mathématiques, l’amour… des langages universels.


4. Des Expériences

Voici quelques expériences qui m’ont relié au vivant, à chacun sa clé :

– mon désir de guérir mes blessures d’abandon et de rejet, qui m’ont amené sur le chemin de l’autonomie en passant par la PNL (dont je ne connaissais pas le nom à l’époque), puis la méditation… de nombreuses heures de méditation, qui m’ont reconnecté avec ma vie intérieure.
– les premiers légumes plantés, et les voir pousser jour après jour pour enfin les manger avec une joie profonde, avec gratitude et pleine conscience.
– quelques festivals, thérapies, médecines et expériences psychédéliques
– mon envie d’expérimenter le faire et le vivre ensemble, en passant dans plusieurs associations et communautés dans lesquelles j’ai tellement appris… du S.E.L. au Rainbow, en passant par la Ressourcerie Réa-Nîmes, jusqu’à la Ferme Haricot collectif où je vis depuis depuis 2017.
– les voyages, le woofing, la vision de ces autres mondes et modes de vie. Celle du Burkina Faso m’a particulièrement marqué car la plus éloignée de la réalité occidentale… des gamins travaillant dans des mines d’or creusées à la pioche, risquant leur vie au sens littéral pour quelques pépites profitant à d’autres.
– des vidéos montrant l’envers du décor, et des tonnes de livres qui secouent le ciboulot, quelques références sur Inspirations et en bas de l’Écriture à l’Autonomie.
– un professeur qui donna cette information : « même si toutes les pollutions du monde entier s’arrêtaient maintenant (c’était en 2009), le réchauffement climatique et le niveau des océans continueront de monter pendant 1000ans ».
– le silence choisi, aussi bien seul qu’à plusieurs en pleine nature.
– la chance d’avoir pu enlacer des personnes qui m’étaient chères pendant plusieurs minutes. Ce qui m’apparaît de plus en plus comme une des meilleures nourriture de l’âme…
De l’Âmour…
Au final toutes ces expériences ont toutes un point commun : l’Amour.


filles nature
À mes nièces ! À tous les enfants ! À tous les êtres !

Poser ces mots m’a permis de voir que ce n’est pas d’avoir des valeurs et un mode de vie écologiques qui me procure du bonheur, mais c’est de savoir que je participe du mieux que je peux à pérenniser un monde viable.

Pour transmettre à qui que ce soit, quelque soit l’âge, la religion, la nationalité, cet intérêt pour le respect de la nature, de l’environnement dans lequel je vis, de la Terre, de notre maison.





Pour finir je t’invite à regarder ce documentaire d’une heure en lien avec le propos de cet article.
Il a été réalisé par des ami.e.s.
Dès le début de leur intérêt pour cette autre manière de vivre, plus écologique, plus autonome, ils ont butiné dans plusieurs lieux en France et ont interviewé des gens vivant ainsi (entre autre le collectif dans lequel je vis, tu me verras aussi).
C’est un bel aperçu pour toutes les personnes qui veulent faire un pas de côté.

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